AccueilÀ propos du SSDHConseillersSecrétariat du SSDHNouvellesContact
23 mars 2023

Le potentiel des obligations souveraines indexées sur le développement durable dans le cadre de l'objectif "zéro émission nette".

Le rapport de Bruegel étudie comment les SLB souverains pourraient encourager les politiques climatiques et les réductions d'émissions dans l'UE.

  • Depuis quelques années, les gouvernements de l'Union européenne émettent des obligations vertes qui permettent de lever des fonds pour financer des dépenses liées au climat. Ces obligations ont été bien accueillies sur les marchés des capitaux, mais comme elles promettent une certaine utilisation des recettes, elles compliquent la gestion du budget et peuvent ne pas correspondre aux attentes des investisseurs qui prétendent avoir un impact sur les politiques nationales en matière de climat.
  • Les engagements publics pris par les principaux investisseurs et propriétaires d'actifs suggèrent que la limitation des risques liés à la transition climatique et l'évaluation de l'alignement des États souverains sur les objectifs d'émissions nettes nulles deviendront désormais des facteurs déterminants de l'allocation des portefeuilles. Les écarts de rendement sur les marchés obligataires commencent déjà à refléter les risques de transition qui découlent de la poursuite inadéquate des objectifs climatiques par les émetteurs.
  • Contrairement aux obligations vertes classiques, les obligations liées à la durabilité (SLB) établissent un lien entre les indicateurs de performance (résultats) et les conditions financières des obligations. Les SLB ont rapidement gagné en importance sur les marchés privés et sont désormais évaluées par les émetteurs souverains.
  • Nous montrons que les SLB souverains pourraient contribuer à encourager les politiques climatiques dans les pays de l'UE et à accélérer les réductions d'émissions. Ils constitueraient un outil efficace de signalisation de l'engagement. Un cadre européen commun pour l'émission par les pays de l'UE renforcerait l'intégration des marchés de capitaux et la transparence des politiques nationales, et limiterait les risques liés à la transition climatique sur les marchés de capitaux de l'UE de manière plus générale.

AccèsAccès